Contact

Pierre Wetzel – Photographe auteur à Bordeaux

+33663252164 / info@pierrewetzel.com

www.pierrewetzel.com / Facebook / Instagram

Siret : 45378914100026 / Agessa : 42179

Maison Spectre – Colocation créative

29-31 rue des Faures

33000 Bordeaux

Photographe bordelais issu de la scène musicale, et photographe officiel du Krakatoa, Pierre Wetzel s’est progressivement tourné vers la technique du collodion humide. Entièrement réalisé à la chambre photographique, son travail s’est affiné au fil des années d’expérimentation technique. Faisant régulièrement l’objet de publications et d’expositions, travaille et vit à Bordeaux, où il a son atelier « Maison Spectre ». Avec l’association « Wunderstudio », il a participé à plusieurs projets locaux avec le Centre d’Accueil et de Consultation sur la Sexualité, dont une série de portraits de femmes, puis de gens du voyage, mais aussi la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine dans le cadre du projet « Citoyenneté en couleurs ». En partenariat l’association Ricochet Sonore, il a également travaillé sur une création regroupant habitants du quartier autour d’une collecte sonore et visuelle ainsi que l’association ALIFS (Association de Lien Interculturel et Social) pour de nombreux projets tels que les AOC de l’égalité, collaboration avec des collèges et des lycées.

La photographie au collodion humide est une ancienne technique d’impression sur plaques, remontant aux années 1850. L’émulsion photographique est directement coulée sur une plaque de verre, dite ambrotype, ou sur plaque d’aluminium, appelée ferrotype. Ce procédé, reconnu pour sa finesse de grain et sa large gamme de gris, connut une grande popularité durant la deuxième moitié du XIX° siècle (1850-1880), jusqu’à l’arrivée du gélatino-bromure d’argent qui lui succéda. Travaillée ici de manière contemporaine, la technique au collodion ne cherche pas à « refaire » des images d’autrefois mais à écrire avec la lumière dans une dynamique de création artistique.

Si chaque photographie est le résultat d’un enchainement gestuel complexe d’une vingtaine de minutes (immersions, réglages, expositions, séchages, humidification), la technique lors des différentes étapes de la prise requiert une grande dextérité. Une fois l’émulsion au collodion coulée sur la plaque, il faut l’immerger immédiatement dans une solution de nitrate d’argent afin de la rendre photosensible, au risque de la voir sécher et devenir inopérante. Il faudra ensuite développer, rincer et fixer la plaque pour un résultat immédiat. La prise de vue en extérieur ajoute à cela la contrainte technique du transport de matériel de prise de vue, mais aussi d’un laboratoire complet de développement.

En réalité, bénéfciaire de ces spécifcités logistiques, l’expérience photographique acquiert en profondeur : chaque cliché est le résultat d’une alchimie complexe qui s’affranchit de la surproduction frénétique d’images. Tandis que le temps s’écoule, l’échange avec le modèle se construit, induisant de nouveaux rapports entre le sujet et son image – au final, l’intensité est tangible pour des portraits uniques, non reproductibles en tant que tels, qui constituent dès lors des oeuvres d’art à part entière.

Contact Pierre Wetzel photographe spécialisé en technique au collodion humide